Petit Pierre
D’après
Suzanne Lebeau
[ Petit Pierre, Editons théâtrales jeunesse ]
et Michel Piquemal
[ Le Manège de Petit Pierre, Albin Michel Jeunesse]
Le projet
L’histoire vraie, singulière et merveilleuse, de Pierre Avezard dit « Petit Pierre » : né en 1909, prématurément, presque aveugle, à demi sourd et muet. Moqué par les autres enfants, exclu par le monde qui l’entoure, il devient garçon-vacher et observe la nature, les animaux et les hommes. Bricoleur de génie, fasciné par son siècle, il récupère les objets métalliques de la vie moderne et du monde rural qui, entre ses doigts, deviennent les pièces d'un manège inouï, aujourd’hui reconnu dans le monde comme une oeuvre importante de l’art brut (exposé à la Fabuloserie, dans l’Yonne).
A partir d’un texte théâtral - Petit Pierre, de Suzanne Lebeau - et d’un texte poétique - Le Manège de Petit Pierre de Michel Piquemal, quatre personnages font apparaitre la vie de Petit Pierre. Cette vie innocente qui traverse en marge la grande histoire violente du XXème siècle : la Première Guerre Mondiale, le krach de 29, la Seconde Guerre Mondiale, les progrès technologiques, qui font la radio merveilleuse, mais aussi les avions qui larguent les bombes.
Petit Pierre, lui, se fabrique un autre monde, fait de vieux clous, de morceaux de charrues, de carlingue, de bouts de bois : en rêvant, en riant, pour faire rêver et pour faire rire, il crée des machines ressemblant au monde qu’il voit, un manège qu’il fait fonctionner le dimanche, jusqu’en 1985, pour des visiteurs toujours plus nombreux.
Petit Pierre, à sa manière, a trouvé sa place. Une place dans la société des hommes.
«Il était né tout mal fichu,
Tout bancal, tout tordu…
Sans même un trou pour les oreilles,
Le visage de travers,
Le côté gauche en quenouille.
Il était né « pas fini »,
Comme il disait lui-même…
Si on avait écouté certains,
C’était un bébé à jeter…
A jeter aux ordures,
A jeter aux poubelles,
A jeter loin, très loin…
Mais il avait un papa,
Une vraie maman qui l’aimait
Même bancal, même tout tordu,
Même mal fichu,
Même sans trou pour les oreilles…
Ils l’appelèrent Petit Pierre.
Michel Piquemal »
La création
Un long poème qu’on écoute les yeux grand ouverts. Une langue poétique, une langue sonore, tantôt douce, tantôt violente. Le rythme, celui de la langue comme celui du plateau, parle de lui-même, et crée l’émotion. Les deux textes, celui de Suzanne Lebeau et celui de Michel Piquemal, se répondent à merveille. Comme un manège qui s’actionne, se coince, s’arrête, puis grince, repart et s’emballe, ils sont « en mouvement ». C’est cela, en premier lieu, qui parvient à tous, aux petits comme aux grands. C’est à ce rythme, à la mise en mouvement et aux soubresauts de cette histoire et de cette langue, que s’attacheront d’abord les comédiens.
Après les sessions de travail à la table qui construiront les bases de l’adaptation, l’improvisation aura une place centrale dans le processus de création, afin d’affiner sur le plateau le travail de rythme et de dramaturgie. Trouver comment faire apparaître la vie d’un homme, en étant à la fois conteurs et acteurs, narrateurs et personnages. Comment évoquer dans un langage poétique, un langage rythmique et visuel, les étapes de la vie de Petit Pierre. Et comment retranscrire un monde qui s’emballe lui aussi, qui partout grince et coince, tout au long du siècle.
L’univers sonore, la lumière et la projection d’images seront des partenaires omniprésents.
A notre tour, avec peu, faire rêver…
« Son antre était juste derrière les fils de fer rongés, les plaques de tôle tachées, les boîtes de conserves tordues. Tout était déjà rouillé du manège, c’était beau, c’était une apparition, c’était magique. (…) Beaucoup de poésie, de la folie aussi, du délire de câbles, de bras tendus vers le ciel, de roues gigantesques dévorées par le temps. (…) Je rêvais devant ce rêve d’enfant génial devenu homme. (…) Vive Petit Pierre et son manège. Il a vécu, il a fabriqué de toutes pièces ces jouets ineffables. Il a trifouillé dans les ordures pour découvrir le fil de fer, la boîte de conserve, qu’il modifia à son usage personnel, avec un outillage rudimentaire, il a fait vivre ces ustensiles dérisoires. C’est la marque du pur génie. Avec rien, il a fait quelque chose, il a bâti un monde.
On peut rêver ce personnage hors du commun, mis sur la touche par la société à cause de sa face de carême, son infirmité de sourd et muet. Il a remplacé l’amour qu’il n’a pas eu par l’amour qu’il a donné. »
Yankel, Pis que peindre, éd. Chimères, 1991
«Il pédale et les poules de métal énervées et infatigables mangent le grain que personne de leur jette,
il découpe,
peint,
assemble,
et pédale
et observe.
(…) Il est encore mystérieux pour les enfants qui savent lire et même pour le public qui vient maintenant du bout du village voir l’avion qui vole, au dessus des poules qui picorent, sous les betteraves qui tombent, entre les chevaux qui suivent des tanks qui mitraillent des charrettes qui transportent des lapins,…
… dans un vacarme de bombardement qui, étrangement, fait oublier la guerre.
Suzanne Lebeau»
Les auteurs
Suzanne Lebeau
(Petit Pierre, Ed. Théâtrales Jeunesse)
Actrice formée à Montréal, à Paris (Étienne Decroux), puis en Pologne, elle fonde la compagnie Le Carrousel avec Gervais Gaudreault en 1975. Elle délaisse ensuite l’interprétation pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Aujourd’hui, la dramaturge a plus d’une vingtaine de pièces à son actif ; elle est reconnue internationalement comme l’un des chefs de file de la dramaturgie pour jeunes publics. La plupart de ses oeuvres sont publiées et traduites, certaines en plusieurs langues. Une lune entre deux maisons (1979), la première pièce canadienne écrite spécifiquement pour la petite enfance (3 à 5 ans), a été traduite en cinq langues ; Salvador (1994), a connu quatre traductions; L’Ogrelet, créée en français, en anglais, en italien et en espagnol par Carrousel, a aussi ses versions allemande, maya, portugaise et russe.
L’importance de l’oeuvre de Suzanne Lebeau lui vaut de nombreux prix et distinctions, notamment Chalmers Children’s Play Award (Les Petits Pouvoirs/Little Victories, 1986) et Prix Francophonie Jeunesse (Salvador - 1995). En 1998, l’Assemblée internationale des parlementaires de langue française lui décerne le grade de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade pour l’ensemble de son oeuvre. Cette reconnaissance lui attire des invitations d’un peu partout sur le globe pour des ateliers et conférences.
Depuis 1993, elle fait régulièrement des séjours au Centre National des Écritures du Spectacle (conférences, résidences d’auteurs), et a également enseigné l’écriture pour jeunes publics à l’École Nationale de Théâtre du Canada pendant 13 ans. Elle agit comme conseillère auprès des jeunes auteurs d’ici et d’ailleurs, contribuant ainsi à l’émergence de nouvelles écritures pour enfants.
Michel Piquemal
(Le Manège de Petit Pierre, Ed. Albin Michel)
Il vit et travaille à Béziers. Il a été instituteur dans une école primaire, après avoir fait des études de lettres modernes mais n'a pas toujours été enseignant. "J'ai moi aussi été élève : "bavard remuant" disent mes carnets de notes à l'école primaire.. "rêveur ou chahuteur" disent mes bulletins du lycée. Ca commençait plutôt mal ! A l'âge de 7 ans je suis tombé dans un bouillon de ces vermicelles noirs qu'on appelle des livres. J'ai attrapé la "lecturite", la maladie du lecteur qui bouquine à toute heure, et au bout de dix mille pages j'étais presque devenu sage…"
A "force de lire et faire lire" à ses élèves, il finit par écrire à son tour et, dit-il, "derrière chaque livre que j'écris, il y a un livre que j'ai aimé enfant".
En 1989, il obtient le Grand Prix du Livre de Jeunesse avec son roman Le Jobard. Il écrit en moyenne six livres par an. Aujourd'hui, il est l'auteur de plus de 120 ouvrages pour la jeunesse (publiés notamment chez Milan, La Martinière, Nathan, Albin Michel, Magnard, Casterman, Flammarion).
Il a essayé tous les genres et aucun sujet n'est tabou. Les exclus, les différents, les marginaux, Michel Piquemal se sent en fraternité avec les damnés de la terre. "Je ressens le devoir de dénoncer ce que j'ai vu… avec les maigres moyens qui sont à ma disposition, ordonnant mes rangées de vermicelles noirs en lignes de combat sur la page". Il dit : "écrire pour la jeunesse, c'est écrire pour la vie, pour l'optimisme". Il aime aussi l'humour, jouer avec les mots : "il faut que ça swingue".
En plus de son métier d'écrivain il collabore à de nombreuses revues pour enfants (Toupie, Toboggan, Je Lis Déjà), écrit des paroles de chansons et dirige plusieurs collections chez Albin Michel
L’équipe de création
Gaëlle LEVEQUE
Ancienne élève du Conservatoire de Montpellier, elle a joué depuis 1992 au sein de différentes compagnies. Elle travaille en particulier avec la Compagnie de l’Echarpe blanche depuis sa création. Elle interprète notamment Dorine dans Le Tartuffe, Titania dans Le Songe d’une nuit d’été, Bélise dans Les Femmes savantes. Elle est l’assistante à la mise en scène de Jean-Louis Sol sur le diptyque Les Femmes savantes et Les Singes savants et coordonne, avec l’auteur Lilian Bathelot, la création du spectacle jeune public Le Trésor des Six Reines.
Elle est par ailleurs l’interprète, avec le guitariste Philippe Cornier d’une variation sur la pièce de Federico Garcia Lorca, Les amours de don Perlimplin.
Elle enseigne aujourd’hui le théâtre auprès d’enfants, d’adolescents (à Pézenas) et d’étudiants (à Montpellier).
Nicolas HEREDIA
Comédien, metteur en scène, ancien élève du Conservatoire de Montpellier. Avec la Compagnie de l’Echarpe blanche, il joue notamment dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, L’Alouette d’Anouilh, ou Le Trésor des Six Reines de Lilian Bathelot (création collective, jeune public). Pour l’Echarpe blanche, il signe la mise en scène et la scénographie de la pièce de Max Rouquette Le Glossaire, et coordonne la création d’une forme déambulatoire Alors voilà, je cherche…, d’après les textes de Durringer. Membre fondateur du Théâtre des Mains Libres, il dirige aujourd’hui la Compagnie La Vaste Entreprise, avec laquelle il crée en 2008 La Mastication des Morts de Patrick Kermann. Il a par ailleurs récemment dirigé le guitariste Philippe Cornier et la comédienne Gaëlle Lévêque dans une variation sur la pièce de Garcia Lorca, Les amours de don Perlimplin.
Il enseigne le théâtre au Conservatoire de Beaucaire et auprès d’étudiants pour le CROUS de Montpellier.
Pierre PAGES
Enseignant et comédien, il dirige depuis 15 ans le Centre Ressources Molière (partenariat entre l’Inspection Académique, la DRAC et la Ville de Pézenas, développant des actions dans le domaine de l’éducation théâtrale en milieu scolaire : formation, animation, programmation, création).
Il s’est formé auprès de différents metteurs en scène tels Jacques Kraemer, Gilbert Rouvière, Oscar Castro, Pierre Astrié, Jacques Vinas. Il a créé avec la Cie du Frigo Perché le premier Festival Théâtre Jeune Public, « L’Eure du Théâtre », en Normandie, et à participé au jeu et à l’écriture de nombreuses pièces pour le jeune public parmi lesquelles Le trousseau de clés ou Contes à rebours. En 2005 Il a créé avec Roseline Villaumé la pièce jeune public Le journal de Grosse Patate de Dominique Richard, jouée en France et à l’étranger.
Gilles BUONOMO
Comédien et metteur en scène, il participe à de nombreuses créations avec différentes compagnies : Le Théâtre de la Rampe, Conduite Intérieure, Théâtre Populaire des Cévennes, Compagnie du Kiosque, Théâtre Ô Temps, Compagnie Philippe Hottier...
Il travaille régulièrement en direction du jeune public, en particulier avec le Centre Ressources Molière à Pézenas ou la Grande Ourse à Villeneuve-lès-Maguelone. Il fonde en 2000 la Compagnie Itinérairebis34 et crée de nombreux spectacles parmi lesquels Les Plaisirs Minuscules, ou Lectures sur le vin (adaptation du Vin Bourru de Jean-Claude Carrière).
Parmi ses derniers travaux : écriture, mise en scène, et jeu du spectacle Lo Lop (production Théâtre de la Rampe TIO).
Il travaille également sur de nombreuses lectures et petites formes théâtrales, et crée récemment une lecture publique sur l’oeuvre de Dario Fo.
La création musicale
« Deux univers qui n’en forment qu’un : le monde intérieur de Petit Pierre et le siècle troublé dans lequel il évolue (…) L’histoire singulière d’un individu pris dans le cours d’une Histoire dont il est exclu, mais qu’il interroge par ses créations (…) Une esthétique sonore hétérogène : une naiveté mélodique alliée à des signatures rythmiques singulières. Une certaine gravité (traits de contrebasse à l’archet, cloches) contrebalancée par des motifs mélodiques joués sur des instruments fabriqués à partir d’objet récupérés, de ci de là (…) Rendre l’idée d’une oeuvre qui s’est construite en marge mais pleinement ancrée dans son siècle (…) Et de « valses de travers » en « mélodies mal fichues » donner à entendre le dérisoire de la comédie humaine. »
Julien Mauri, Marc Siffert
Marc SIFFERT
Contrebassiste et bassiste électrique formé au Conservatoire Supérieur de Genève, médaille d’or en solfège, contrebasse et musique de chambre, il a notamment joué avec le Mid Atlantic Symphonic Orchestra, le Skokie Valley Orchestra of Chicago, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Ochestre National de France…
Il a signé plusieurs créations en contrebasse solo, en musique contemporaine pour Edith Canat de Chisy (Grand Prix de l’Académie Charles Cros), pour Di Tosi, Graziani, Ivo Malek, Betsy Jolas. Il a par ailleurs été accueilli en résidence à la scène nationale de Narbonne.
Pour le spectacle, il a travaillé notamment pour Anne Lopez, Alain Béhar, la Compagnie Porte Sud, la Compagnie Faux mouvement et Trait d’union.
Julien MAURI
Batteur autodidacte sur batterie à géométrie variable, il joue dans différentes formations, parmi lesquelles Arm posse (hip hop), Woombat soundz (drum n bass), Figurines (jazz contemporain) et Twits (free rock).
Par ailleurs, il s’implique dans le label montpelliérain de musiques improvisées « Rude Awakening présente ».
Dans le domaine du spectacle, il a récemment participé à plusieurs créations pour le metteur en scène Alain Béhar (Des fins, Mô…), ainsi que pour la Compagnie Faux mouvement.
Il a également participé à la précédente création du Centre Ressources Molière, Le Journal de Grosse Patate de Dominique Richard.
Pistes pédagogiques
Autour d’une représentation de notre spectacle, il est possible de développer les différents thèmes abordés,
notamment par une mise en pratique pluridisciplinaire et transversale. Notre spectacle se veut un point de départ :
amener nos jeunes spectateurs à aller au-delà, s’interroger en s’amusant et en s’impliquant individuellement et collectivement, sur des notions qui les entourent et qui, quand on les comprend mieux, aident à grandir, à s’épanouir,
et à mieux vivre ensemble : la différence, la tolérance, mais aussi la création, la consommation, et l’oeuvre artistique…
Interventionss
de l’équipe du spectacle
_ Rencontre-échange avec les comédiens : l’occasion de s’exprimer sur ce que l’on a vu, formuler ses impressions, partager, confronter les points de vue. L’équipe répondra aussi aux questions sur « l’envers du décor » : l’élaboration d’un spectacle, les différents métiers, les choix de mise en scène.
_ Ateliers théâtre : les comédiens, qui ont tous une solide expérience de l’enseignement du théâtre et du travail avec les jeunes, pourront proposer différents modules d’ateliers : les bases techniques de l’acteur (expression, diction, concentration), l’improvisation (guidée par une thématique abordée dans le spectacle, ou par un support textuel - extraits de texte du spectacle ou de texte périphérique se rapportant au thème) ou un support visuel - les photos du manège, ou les travaux réalisés par les élèves en art-plastique). Un moyen ludique pour mieux saisir certains thèmes, et pour développer l’imaginaire, la confiance en soi et en ses idées, grâce aussi au travail en groupe.
_ Ateliers art-plastique : grâce à l’Interventions d’un plasticien, plusieurs modules seront possibles, parmi lesquels : «La vie en pièces détachées (comme Petit Pierre, je crée à partir de ma vie, de ce que je voie, de ce qui m’entoure) », et/ou « initiation à l’univers de l’art brut, autour du détournement de l’objet et des techniques de récupération ».
> Ces Interventionss feront l’objet d’un devis spécifique et d’une concertation préalable avec les enseignants.
Prolongement en classe :
passerelles possibles
_ Histoire-géographie : le texte de Suzanne Lebeau comme celui de Michel Piquemal mettent en parallèle l’histoire du XXème siècle et la vie de Petit Pierre. Sont ainsi évoqués nombres d’évènements majeurs parmi lesquels figurent notamment les deux guerres mondiales, l’industrialisation, la naissance de la société de consommation.
_ Arts visuels : En complément des ateliers proposés par l’équipe, plusieurs pistes de travail sont possibles : «La vie en pièces détachées », les techniques de récupération et de détournement d’objets, etc. Les travaux produits dans ce cadre pourront servir de support pour les improvisations développées dans le cadre de l’atelier-théâtre.
_ Français : les cours de français pourront être l’occasion de revenir sur deux notions clés : la poésie (à partir du texte de Piquemal), et l’expression écrite (le portrait, la description). Il est également possible d’approfondir un des thèmes (la différence, la tolérance, la création) à travers un groupement de textes choisis.
_ Physique / Techno : L’incroyable machinerie fabriquée par Petit Pierre pour faire fonctionner son manège peut servir d’approche ludique pour explorer un certain nombre de phénomènes physiques simples.
_ Education musicale : dans l’esprit du travail des musiciens qui ont composé l’univers sonore du spectacle, on pourra imaginer un travail de création d’instruments simples à partir de récupération ou de détournement de l’objet.
Accueillir le spectacle
Public
A partir de 8 ans
Durée
Environ 45 mn
Besoins techniques
Espace scénique de 8 mètres d’ouverture
sur 6 mètres de profondeur
Autonomie son et lumière
avec adaptation en fonction des lieux.
Interventions pédagogiques de l’équipe
Devis spécifique suivant le projet.
Formule Lecture
L’équipe propose également une formule plus légère, sous forme de lecture et dispositif vidéo avec deux comédiens, d’une durée de 25 min.
Elle s’adapte facilement à tous types de lieux, et peut
être présentée plusieurs fois dans la journée
Actions pédagogiques autour de la création :
- suivi des répétitions par les élèves (CM et 6ème) dès septembre à raison d’un rendez-vous hebdomadaire
- approche plastique en partenariat avec le SICTOM Pézenas-Agde autour de la récupération et du recyclage d’objets (12 établissements ont travaillé, sous la direction du plasticien Guët, autour de poubelles et de leur vision de Petit pierre pour aboutir à une création plastique, « Le Manège des Poubelles »)
-rencontres avec l’auteur Michel Piquemal, à l’occasion de la création au Festival La Maman des Poissons.